Editorial du Premier Vice-Président
Mes Chers Confrères,
Mes Cher Amis,
A l’heure où j’écris cet éditorial, la situation au Conseil National des Barreaux est particulière.
L’annonce brutale et inattendue par le Bâtonnier de Paris de la suspension de sa participation au Conseil National a évidemment marqué les esprits dans un moment où sans doute plus que jamais notre profession a besoin d’unité et où nos confrères ont besoin d’assistance.
Comme je l’ai écrit dans la lettre ouverte que vous trouverez dans cette présente newsletter, il nous appartient, comme responsable, de rappeler d’une part la place de l’institution du CNB qui ne tire pas son autorité de la présence de tel ou tel mais qui la tire de la volonté de nos aînés de mettre en œuvre une représentation nationale unique de la profession.
Toutes les voix doivent être entendues, toutes les positions doivent être écoutées, aucune d’elle ne peut soutenir avoir la vérité à elle seule contre les autres.
Je suis très heureux que les quatre syndicats représentatifs de la profession aient réussi à établir une motion commune qui démontre une nouvelle fois notre attachement commun à la préservation de la place de la représentation de notre profession.
N’en déplaise à certains, les syndicats ont à la fois un devoir d’être les aiguillons de la profession et en même temps celui de la préserver.
Le vote du CNB sur cette motion a montré que les syndicats unis avaient la possibilité de rallier la majorité des membres de l’institution.
Par ailleurs nous avons pu observer avec plaisir, que les confrères parisiens, élus dans le collège général avaient largement siégé lors de l’AG du mois de mai. Leur présence montre l’attachement de l’ensemble du barreau français à notre représentation nationale.
Il faut maintenant évidemment que ce moment particulier de tension prenne fin pour que les membres ordinaux du barreau de Paris puissent à nouveau siéger et que notre travail utile pour l’ensemble de la profession se poursuive.
S’agissant de la réforme de notre organisation professionnelle, je suis certain qu’un accord peut intervenir assez largement et entrainer un apaisement général.
Le seul point qui sera à mes yeux toujours inacceptable est de confier à d’autres, extérieurs à notre profession, le soin de mettre en place les outils de sa réforme.
C’est ce qu’ont voulu faire nos confrères britanniques qui depuis ont vu leur échapper la plus grande part de leur indépendance.
Ne commettons pas la même erreur.
Comme vous l’avez observé la CNA est de plus en plus vue et lue.
Notre syndicat est présent sur tous les fronts qu’il s’agisse de la préservation de notre convention collective grâce à notre ami Jean de CESSEAU qu’au sein de la CNBF, de l’OPCA-PL, de l’UNAPL, du FIF-PL, ou du CNB.
Je veux ici saluer l’engagement de tous qui agissent dans le seul intérêt du bien commun de notre profession.
Le Forum de Nice qui s’est tenu le premier week end de juin sous un temps splendide a été un véritable succès ; L’organisation mise en œuvre par Roy SPITZ était évidemment parfaite.
Notre prochain forum se tiendra à Biarritz et Bayonne les 13 et 14 septembre prochain. Organisé notamment par nos amis Vincent BERTHAT et Pierre PINTAT, il sera dédié à : « l’avenir des professions libérales« .
Il nous faut aussi être davantage présents dans chaque barreau français.
Pour cela nous avons incontestablement besoin de l’engagement de chacun de vous dans votre barreau.
Comptant sur vous.
Je vous prie de me croire.
Votre bien dévoué.
Paris, le 23 juin 2013.
Louis-Georges BARRET,
Premier Vice-Président,
Membre du CNB.